Japon : le craps parmi les neuf jeux autorisés par la commission de réglementation des casinos

Publié le 07/04/2021

Tandis que la ville d’Osaka devrait être, à l’horizon 2025, la première à proposer des jeux de casino au Japon, la commission de réglementation nippone a dressé une liste des différents jeux de hasard qui seront autorisés dans les établissements du pays. Si le craps fait partie des heureux élus, des jeux traditionnels très populaires au Japon tels que le pachinko, le pachislot et le mah-jong sont littéralement exclus, ce qui est une grande première !

Projet de réglementation des jeux de casino au Japon : le craps est retenu !

Tandis que le Japon n’est pas totalement à l’abri d’éventuels nouveaux bouleversements liés à la pandémie mondiale de Covid-19, dans le cadre du projet de réglementation des jeux de casino japonais, la commission compétente a établi une liste des jeux qui seront autorisés une fois l’ouverture du marché actée. Ces derniers sont au nombre de neuf, et on y trouve le craps !

L’on notera que parmi les neuf grandes familles de jeux de casino bientôt autorisées sur le sol nippon, on décompte un total de vingt-et-une variantes. En effet, deux déclinaisons du baccarat, quatre variantes du blackjack et huit sous-genres du poker pourront être proposés par les casinos terrestres agréés par la commission de réglementation. À tout cela s’ajoutent le sic bo, le Casino War, le Pai Gow, ainsi qu’une poignée de jeux de casino électroniques.

Protection des joueurs, responsabilité des opérateurs, pas d’incitation à jouer

La réglementation japonaise prévoit également la vérification préalable des antécédents de tous les acteurs du jeu et opérateurs exerçant sous licence, l’objectif étant d’établir leur « crédibilité sur le plan social ». Lesdites vérifications comprendront des enquêtes détaillées sur les casiers judiciaires et financiers des entreprises concernées, ainsi que sur l'existence éventuelle de liens avec le crime organisé.

Pour lutter contre le jeu excessif, les exploitants de casinos auront l’interdiction d’accueillir les joueurs soupçonnés de dépendance pendant au moins un an. Par la suite, ils devront veiller à ce que le nombre de visites accordées auxdits joueurs soit dument respecté. En outre, les casinotiers seront tenus de mettre en place un « bureau de consultation » ouvert à toute personne souhaitant se confier quant à sa dépendance aux jeux d’argent.

Pour finir, la commission de régulation japonaise attend également des exploitants de casinos qu’ils affichent l’heure à l’instant T dans l’enceinte de leurs établissements. Les distributeurs automatiques de billets seront formellement interdits. Quant aux programmes d’incitation des casinos (bonus, programme de fidélité, etc.), ils ne seront probablement pas autorisés, le projet de loi stipulant ceci : « Rien qui puisse potentiellement susciter la passion du jeu ne peut être inclus dans l’offre des exploitants de casinos ».