Finances : les casinos en plein air font du bien au Groupe Partouche

Publié le 07/02/2018

Bien aidé par la cession de sa filiale Cannes Balnéaire mais aussi par le succès de son casino en plein air de La Ciotat, le Groupe Partouche a triplé son bénéfice net en 2017, raison suffisante pour le deuxième acteur du marché français d’investir davantage sur des infrastructures à ciel ouvert. L’exploitant de casinos estime qu’il est désormais suffisamment armé pour passer à l’étape supérieure et entend bien profiter de environnement économique favorable.

2018, une année dans la continuité de la précédente pour Partouche

En 2017, le transfert du Groupe Partouche dans deux casinos, celui de Cannes et celui de La Ciotat, s’est soldé en un véritable succès. Durant l’été, le casino Partouche de La Ciotat, le premier en France à disposer d’une terrasse permettant de s’amuser aux machines à sous et aux jeux de table en plein air, a enregistré un premier taux de fréquentation historique. Même constat à Cannes, l’établissement récemment acquis par Partouche possédant un toit-terrasse aménagé avec notamment des tables de blackjack.

Autant dire que 2017 fut une année décisive par rapport à la métamorphose de certains établissements, comme l’a d’ailleurs souligné M. Fabrice Paire, président du directoire du Groupe Partouche. « En 2018, nous allons continuer à renouveler notre parc. Nos casinos de Pornic, d’Aix-en-Provence, de Royat, de Dieppe, de la Roche-Posay, d’Hyènes et de Saint-Amand-Les-Eaux seront tous réaménagés afin de proposer une offre extérieure à la clientèle », déclare-t-il. D’ici la fin de l’année, le tiers des casinos gérés par Partouche sera doté d’une terrasse en plein air.

Les clubs de jeux à Paris : autre dossier qui compte pour Partouche

L’année 2018 sera aussi marquée par l’ouverture des premiers clubs de jeux à Paris. Et dans ce domaine aussi, Partouche entend bien tirer son épingle du jeu. En effet, d’après Fabrice Paire, « Partouche travaille en ce moment sur l’opportunité d’ouvrir plusieurs structures de ce genre au sein de la capitale parisienne ». Rappelons qu’aucun casino n’était autorisé dans un rayon de 100 kilomètres autour de Paris depuis 1920. Cette restriction sera désormais levée et même si ni jeux de blackjack, ni jeux de roulette, ni machines à sous ne seront acceptés dans les clubs de jeux, l’intérêt est vif pour les opérateurs, qui espèrent bien bénéficier d’une certaine visibilité dans la capitale.

« Nous avons la garantie de débuter avec au moins un club de jeux à Paris. Le moment n’est pas à la précipitation. On a tout le temps qu’il nous faut. D’ailleurs, nous préférons bien étudier les différents paramètres, car il n’est pas dit que le modèle d’un club de jeux ne soit pas risqué », explique Fabrice Paire, conscient que la roue peut tourner du jour au lendemain.