Casino Enghien-les-Bains : les futurs clubs de jeux parisiens ne l’effraient pas

Publié le 31/01/2018

Ceux d’entre vous qui sont adeptes du craps en ligne connaissent probablement le casino d’Enghien-les-Bains, propriété du groupe Barrière, qui fait partie de ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats en 2017. Mais à l’heure où ce dernier vient d’enregistrer le plus haut record de fréquentation de son histoire, une nouvelle menace pointe à l’horizon : les clubs de jeux parisiens. Cela dit, le directeur général de l’établissement, M. Laurent Balmier, est tout sauf inquiet.

Pour ses trente ans, un nouveau défi pour le casino d’Enghien-les-Bains

Tandis que le casino Barrière d’Enghien-les-Bains s’apprête à souffler sa trentième bougie, ce dernier sera bientôt contraint de mener une lutte féroce contre un nouvel ennemi, voir même plusieurs ennemis : les clubs de jeux parisiens. Depuis 1988, année durant laquelle Lucien Barrière avait obtenu la concession de l’établissement, lequel fut entièrement refait à neuf en 2005, beaucoup de choses se sont passées. Arrivée des premières machines à sous, organisation de tournois de poker, du fait de ses activités, le casino d’Enghien-les-Bains est aujourd’hui le numéro un français en termes de produit brut des jeux.

Pourtant, l’année 2018 s’annonce différente, et difficile. L’arrivée prochaine des clubs de jeux au sein de la capitale (qui répond à la dissolution des cercles de jeux franciliens dissous plus tôt), va renforcer la concurrence. Opérationnels dès le printemps, les clubs de jeux parisiens ne sont pas une source d’inquiétude pour le dirigeant de la structure d’Enghien-les-Bains, M. Laurent Balmier : « Il n’y a pas d’affolement de notre côté. On se prépare à relever ce nouveau défi, et nous saurons comment répondre à la concurrence », rassure-t-il.

Le casino d’Enghien-les-Bains aura son propre club de jeux à Paris

« On aura notre propre club de jeux. Il sera probablement à l’Aviation club de France, sur l’avenue des Champs-Élysées », ajoute l’intéressé. En possédant sa propre structure dans la capitale, il ne fait nul doute que Barrière parviendra à conserver une grande partie de sa clientèle, laquelle, Laurent Balmier souhaite le rappeler, ne vient pas que pour les jeux de casino, mais aussi pour se restaurer et pour assister à des shows. Ce dernier insiste également sur le fait que seulement trois dossiers ont été déposés et que les résultats de chacun dépendront grandement des emplacements des futures salles. « Il n’y aura aucun impact visible durant les trois premières années », déclare-t-il l’air confiant.

Rappelons également que les cercles de jeux parisiens nouvelle génération n’auront pas l’autorisation de proposer du blackjack et des jeux de roulette. De même, les clubs ne disposeront d’aucune machine à sous. « Une façon de préserver Enghien », se rassure encore Laurent Balmier.