Le salaire Annuel de David Baazov et de son remplaçant à la tête d'Amaya Gaming

Publié le 08/06/2016

Le PDG d'Amaya Gaming David Baazov a été payé 1$ million de dollars canadiens l'année dernière au sein de la structure qui a acquis Pokerstars et Full Tilt Poker. Mais alors que ce salaire a de quoi faire des envieux, son remplaçant depuis quelques mois, Rafi Ashkenazi, a été bien mieux payé.

Le remplaçant mieux payé que le PDG officiel

Grâce à des documents officiels d'Amaya Gaming, nous savons que Baazov a un rythme de vie très confortable. Ce n'est pas une surprise pour une société qui vaut des milliards.

Il a reçu des paies de 1$ million cumulées lors du dernier exercice fiscal, sans compter 41,000$ de plus d'actions boursières. C'est une très belle augmentation quand on sait qu'il a été payé 640,000$ en 2014 et 620,000$ en 2013.

Mais le plus surprenant est de voir le salaire de son remplaçant depuis quelques semaines. Rafi Ashkenazi a gagné 769,000$ de salaire, plus 815,000$ en actions et 554,000$ de bonus de fin d'année. Cela porte son salaire annuel à environ 2,1$ millions. En sachant qu'il a été payé 665,000$ en 2014, c'est une sacré hausse de salaire...

Ashkenazi a depuis quelques mois le rôle de PDG par interim depuis que Baazov s'est fait accusé de délits d'initiés, et qu'il a préféré se retirer de sa fonction pour ne pas impacter Amaya Gaming. Des documents classifiés montrent que Baazov a pendant plusieurs années fait profiter certains de ses proches d'informations qu'il aurait dû garder secret. Ces informations ont notamment permis à Craig Levett de gagner 1,5$ million en profit illégal. Certains membres de la famille Baazov sont concernés.

Pour le moment Baazov a plaidé non-coupable et devra se faire entendre lors de l'audience du 7 septembre 2016. En attendant, il peut compter sur une réserve d'argent importante et sur le fait qu'en tant que dirigeant de mega-structure, il ne risque au final pas grand chose. La peine maximale de 5 ans de prison n'aura jamais lieu et devra, sans le pire des cas, payé quelques pécules pour sa fraude.