La liste noire des tricheurs du Nevada, seulement pour les plus gros fraudeurs

Publié le 06/01/2016

Le Black Book du Nevada est un registre dans lequel sont inscrits les interdits de casino de la ville. Les joueurs qui se sont faits attraper plusieurs fois pour fraude, triche ou autre offense liée aux jeux peuvent figurer dans cette liste noire. En réalité, cette liste ne contient que les fraudeurs les plus importants mais n'a eu que six nouveaux noms depuis 2008, dont le célèbre Archie Karas l'année dernière.

Un livre pour l'élite des escrocs

Archie Karas est une légende de Las Vegas et est connu pour avoir vécu le rush le plus important de l'histoire. Sa particularité est qu'il a réussi à transformer 50$ en 40$ millions en un peu plus de deux ans. Lui-même déclare qu'il est certainement la personne qui a le plus misé au cours de sa vie, passant du statut de pauvre à riche plusieurs fois.

En 2015, deux nouveaux noms ont été ajoutés à la liste noire du Nevada : Archie Karas et Tasia Musa.

Archie Karas n'est pas seulement connu pour être un gambler de légende mais aussi pour s'être fait attraper plusieurs fois pour fraude. A tel point que beaucoup se demandent si son rush des années 90 n'a pas été fait en partie en trichant...

En 2013, il se fait coincer pour une fraude au casino Barona près de San Diego. La sécurité l'a surpris en train de marquer certaines cartes à l'encre invisible. Il portait des lunettes spéciales pour reconnaître ensuite les cartes de haute valeur. Il restera 73 jours en prison avant de pouvoir payer sa caution.

Auparavant, Karas avait été arrêté 4 fois à Las Vegas pour des fraudes au blackjack. Il était donc temps que le comité du Nevada lui fasse l'honneur de faire apparaître son nom sur la liste des fraudeurs interdits, de façon définitive.

« Archie Karas a été une menace pour l'industrie des jeux d'argent dans de nombreuses juridictions. »

L'autre personne qui a rejoint cette liste en 2015 est Tasia Musa et le moins que l'on puisse dire est que cela s'est fait dans la plus grande discrétion comparé au cas Karas. En effet, il est aujourd'hui quasiment impossible de savoir pour quelles raisons l'homme d'origine sud-africaine a été arrêté, puis inscrit sur cette liste noire.